maria bouanane danse libre expressive la rochelle
La danse et moi ne marche pas si tu peux danser Anne Van Stappen
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la danse et moi ne marche pas si tu peux danser Anne Van Stappen
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la danse et moi ne marche pas si tu peux danser Anne Van Stappen

Je m’appelle Maria Bouanane. Mon histoire avec la danse a commencé petite, à l’âge de 5 ans, quand ma mère m’a fait faire comme elle de la danse classique. Même mon petit frère, version Billy Elliot était de la partie. J’en ai vu et revu des ballets classiques, Le Lac des Cygnes, Casse Noisette, La Bayadère, Roméo & Juliette… J’étais fascinée par la beauté, la grâce, la légèreté de ces danseuses sylphides en tutu qui semblaient lever la jambe et faire des pirouettes sans effort.

Mon expérience à moi était tout autre ! Mes 10 années de danse classique m’ont certes enseigné la discipline du corps, le goût de l’effort, la précision du mouvement. Mais elles ont aussi imprimé en moi une image meurtrie de mon corps qu’il m’a fallu des années pour transformer. Ma silhouette de petite fille ronde et charnue n’était pas conforme à la silhouette fine et gracile d’une danseuse classique. L’image de mon corps que me renvoyait le miroir de la salle de danse était bien différente de celle des autres petites filles fluettes avec leurs fines gambettes.

J’ai fait mes premiers régimes à l’âge 10 ans ! Mes petits cousins prenaient un malin plaisir à me répéter cette phrase « on dirait un hippopotame qui danse sur un baril de lessive ». Cette phrase avait gravé en moi l’impossibilité d’être une danseuse, l’impossibilité d’avoir la grâce et la légèreté de ces danseuses que j’admirais tant.

A l’adolescence le tennis est arrivé dans ma vie. Il correspondait mieux à la force de mon corps et à la tonicité de mon énergie. Etudiante, j’ai pris deci delà des cours de moderne jazz, de danse africaine, brésilienne… Mais progressivement la danse a disparu de ma vie.

Elle est revenue par une toute autre porte ! Alors que je travaillais chez Nike comme responsable marketing pour la marque Nikewomen j’ai rencontré Laure Courtellemont qui avait créé le Ragga Jam, une pratique qui mariait la facilité du fitness et le plaisir sensuel des danses afro-caribéennes. Et Laure portait une vision de la danse qui m’inspirait beaucoup, elle voulait libérer les femmes des diktats du corps parfait, les décomplexer, leur permettre de se sentir belles et sensuelles dans la danse.

Nous avons commencé par organiser des « Flashs Mob » de danse dans Paris, au jardin du Luxembourg. L’apogée de cette collaboration fut la création pendant un mois de la « Nike Dance Gallery », un studio de danse aux Galeries Lafayette où les femmes pouvaient venir goûter à cet état d’esprit de danse libre, sensuelle et tribales. Le succès de cet événement avait dépassé toutes nos espérances. Nous avions vu juste dans cette envie de danses libres, accessibles et sensuelles.

A 41 ans, la Danse des 5 Rythmes® a fait une entrée « fracassante » dans ma vie. C’est une des plus belles rencontres que la vie m’ait offerte. Cette danse dont j’avais eu la vision venait de prendre corps ! Elle existait et depuis longtemps en plus ! Je me suis longtemps demandée pourquoi je ne l’avais pas rencontré plus tôt. Je sais maintenant qu’avant je n’étais pas prête et que je serais passée à côté.

La découverte de cette pratique de danse libre en conscience, créée par Gabrielle Roth, fut pour moi une transe libératrice.

Sur les « dance floor », mon corps s’est libéré, mon corps a exulté. La danse a été pour moi un véritable chemin de libération intérieure, de retrouvailles avec ma nature féminine profonde, de connexion à ma joie et à ma jouissance d’être. La femme en moi s’est révélée : belle, libre, souple, douce, tendre, délicate, chaleureuse, sensuelle, explosive, lascive, sauvage, puissante, poétique et spirituelle. La Belle au Bois Dormant s’est réveillée dans cette transe, dans cette relation profonde et sacrée à mon corps, à mon cœur, à mon âme. J’ai commencé à danser tous les jours chez moi et toutes mes vacances j’allais suivre des stages de danse.

La vie, c’est tout ce qu’il se passe en dehors de ce que l’on avait prévu ! En juin 2020, ma propriétaire à Paris m’annonce qu’elle vend l’appartement qui était mon lieu de vie et le lieu où j’exerçais mes activités de thérapeute. De suite, ma petite voix intérieure m’a dit de quitter Paris et d’aller vivre à La Rochelle.

Quand je suis arrivée quelques jours plus tard à La Rochelle, j’ai chanté et dansé dans les parcs, à la plage. Une énergie de vie, de joie me traversait. Je savais que la suite de mon chemin se ferait ici et que du « nouveau » demandait à jaillir dans ma vie.

J’ai trouvé un petit nid proche de la plage de La Concurrence qui est devenue mon studio de danse quotidien. Quand un matin, en chemin vers la plage, un homme me demande si c’est moi « la danseuse de la plage », et me dit que je ressemble à « la femme qui danse avec les loups » j’ai souri. Ca y est, je me suis dit, la danseuse s’est enfin mise au monde ! J’ai eu l’élan de faire des vidéos de danses de célébration et de bénédiction de la vie. J’ai ouvert des espaces pour danser dans les parcs.

J’avais aussi commencé début 2020 une formation de danse « L’art du mouvement » pour aller plus loin et plus profond dans mes pratiques de danse libre. Un rêve très clair m’a guidé vers cette formation. Je n’avais pas imaginé en commençant cette formation que j’allais emmener les autres dans la danse Et petit à petit, au fil de mes danses quotidiennes à la plage et au fil des modules de formation a grandi en moi l’idée que la Vie me demandait d’accompagner les hommes, les femmes, les jeunes dans la danse.

Je finis ce partage en remerciant mes enseignants maîtres dont je porte le fruit de leurs belles transmissions : Marc Silvestre et SilvijaTomcik pour la Danse des 5 Rythmes® et G. Soto Hoffman, Aude Cartoux et Yoann Boyer pour L’art du mouvement.

Pour en savoir plus sur moi et sur mes activités de thérapeute, vous pouvez aller sur www.mariabouanane.fr